24 heures, 2.10.2024 >
Incapable d’absorber le flux de skieurs à Isenau, la télécabine de 1953 est remplacée par sa mythique descendante, en 1974. Coup d’arrêt en 2017. (Extraits de l'article)
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Difficile d'imaginer remontée mécanique plus iconique en terres romandes: il y a un demi-siècle, les mythiques «œufs rouges» d’Isenau emmenaient les premiers skieurs à leur bord.
En 1974, le domaine skiable des Diablerets est déjà prisé des familles. Tout bon Ormonan le dira: la combe d’Isenau est un véritable «trou à neige». «Il n’y a pas besoin de canons là-haut. En 1964, il n’a quasi pas neigé, mais ce qui est tombé sur le domaine est resté tout l’hiver. On a vu des Français venir depuis Chamonix pour skier chez nous», raconte Michel Borghi, dont le chalet est situé sur le tracé de l’installation.
Ce microclimat donne des idées aux acteurs touristiques de la station, alors en plein développement. À l’occasion de la saison 1953-1954, une première télécabine entre en service.
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