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Photo du rédacteurOlivier Robert

Au retour des pistes de ski, le train ne connaît pas les bouchons, mais la saturation

Alors que les week-ends ensoleillés se suivent et se ressemblent en station, «Le Temps» est parti à la rencontre des skieurs qui ont fait le choix du train, entre Villars et Lausanne. Une option tantôt pratique, tantôt chaotique

   

Bien malin celui qui trouvera le moyen de transport le plus rapide et le plus confortable pour rentrer du ski aux heures de pointe. Depuis le début de l’année, cette problématique est devenue le casse-tête des amateurs de sports d’hiver. Selon le Magic Pass, qui offre une réduction de 50% sur les trajets en train à destination des stations sur six week-ends, plus de 99% des skieurs privilégient la voiture à la place des transports publics. Une situation qui provoque le chaos sur les routes depuis plusieurs années et qui a atteint son paroxysme depuis le début du mois, notamment le week-end du 13 au 14 janvier, où près de 50 000 détenteurs du Magic Pass s’étaient retrouvés sur les pistes le samedi.


Pourquoi les adeptes des sports de glisse sont-ils aussi peu nombreux à faire le choix des transports publics? Cette semaine, les Jeunes Vert·e·s vaudois et valaisans se sont fendus d’un communiqué pour dénoncer cette aberration écologique, pointant du doigt les difficultés à se rendre en station par le biais des bus et des trains ainsi que la saturation de ceux-ci aux heures de pointe. En témoignent les prévisions d’occupation de l’horaire CFF en direction du Valais le vendredi soir et dans le sens inverse le dimanche soir.


Trains bondés malgré la sérénité

Ce dimanche entre Villars et Lausanne, Le Temps est parti à la rencontre de ceux qui font le choix du train pour regagner leur domicile. En comparaison des deux week-ends précédents, l’affluence était en baisse d’environ 25%, pour un total de 9223 entrées dans la station de Villars. A la gare de Villars-sur-Ollon, à 15h11, le BVB (Bex-Villars-Bretaye) affiche pourtant complet, et ce malgré un départ prévu bien avant la fermeture du domaine skiable. «Ce n’est pas étonnant, sourit Kamel Toubal, conducteur de bus aux Transports publics du Chablais. Depuis plusieurs saisons, les gens quittent la station de plus en plus tôt, notamment à cause des conditions de ski qui se dégradent en début d’après-midi et pour éviter les traditionnels bouchons du dimanche.» Un constat partagé par Elise Lador, habitante de Chesières, le village voisin de Villars, qui regrette la détérioration des pistes. «C’est une catastrophe. J’ai l’impression de skier en plein mois d’avril. On se rend bien compte que les gens skient le matin et s’arrêtent à midi pour manger ou rentrer.»


Cet article du journal Le Temps sans version intégrale - réservée aux abonnés - est disponible en cliquant sur ce lien... https://vu.fr/tiDyh




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