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Développement à Villars-Gryon - «La future télécabine est un projet de bon sens»

Photo du rédacteur: Olivier RobertOlivier Robert

24 heures, 27.01.2025 >

Fin de concession en 2030, cabines obsolètes et trop vulnérables au vent, besoin d’un moyen de transport connecté: Martin Deburaux, directeur de TVGD, fait le point sur un enjeu majeur.

En bref:

  • Le projet de télécabine à 40 millions a été présenté aux conseillers communaux de Gryon.

  • La future installation augmentera le débit à 1600 personnes par heure.

  • Elle résistera mieux aux conditions climatiques, en particulier aux vents.

  • La station de départ sera déplacée près de la gare et connectée aux transports publics.


Actualité dense dans les Alpes vaudoises sur le front des projets en cours. Après une présentation publique sur Isenau aux Diablerets lundi dernier, une autre sur la diversification quatre saisons sur l’axe Leysin-Les Mosses jeudi, Martin Deburaux, directeur de Télé Villars-Gryon-Diablerets a présenté lundi soir le projet à 40 millions de francs de future télécabine de Barboleuse aux conseillers communaux de Gryon. Le point avec lui en quelques questions.


Rappelez-nous le pourquoi de cette nouvelle télécabine de Barboleuse.

L’installation actuelle est vieillissante, ne répond plus aux attentes et la concession échoit en 2030. Elle propose un débit de 600 personnes à l’heure. Le nouveau débit montera à 1600, ce qui permettra d’abandonner le téléski des Fracherets qui permet depuis 1968 de rejoindre l’Alpe des Chaux. La nouvelle offrira aussi un meilleur confort et un accès aux personnes à mobilité réduite. Autre point crucial, elle résistera mieux au vent.


Au vent?

Elle se situe dans un couloir à foehn. Rien que l’hiver dernier, nous avons perdu 30 journées, partielles ou totales, sur 110 jours d’exploitation à Gryon. Avec une installation telle que celle que nous prévoyons dès 2030, nous aurions fermé trois jours seulement.


Ce projet en cache un autre: le déplacement de la station de départ près de la gare.

Oui, nous nous devons d’être connectés aux transports publics. Ce hub multimodal permettra de réunir le train, les bus et la voiture au départ de la télécabine.

Vous dites qu’elle sera «la première installation qui n’a pas été pensée d’abord pour le ski». Qu’entendez-vous par là?


Nous prévoyons un arrêt intermédiaire à Frience qui permettra une meilleure accessibilité à l’Alpe des Chaux pour les résidents, les touristes de passage et ceux qui viennent profiter de la zone de loisirs de Frience. Aujourd’hui, la route, étroite, est saturée.


D’où la séance avec les propriétaires des Chaux potentiellement affectés organisée en novembre?

Nous cherchons juste à donner l’information la plus juste possible, en parfaite transparence, même s’il est difficile de répondre sur certains aspects avec beaucoup de précision. Le projet n’est pas établi définitivement, plusieurs études sont en cours. Il y a des inquiétudes, légitimes. Nous y sommes sensibles et nous ferons tout pour les minimiser.


Au final, êtes-vous optimiste?

Oui, parce que c’est un projet de bon sens, relié aux transports publics, comme le demande le Canton, répondant à la demande, techniquement prévu pour réduire au minimum les nuisances. Je pense notamment au câble de la télécabine qui limite les vibrations. Aux Marécottes (VS), où il est utilisé, on ne l’entend quasi pas.

Cet article dans sa version originale est disponible ici.

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