24 heures, 24.07.2024 >
L’événement revient ce vendredi et samedi avec une édition mêlant rock, musiques électroniques et musiques du monde.
Prendre de la hauteur pour profiter d’un spectacle aux sonorités d’ici et d’ailleurs: voilà le menu du festival Hautes Fréquences. À l’origine du projet, deux amis musiciens originaires de Leysin, Benjamin Bard et Cédric Streuli. Lancé en 2014, Hautes Fréquences Festival a su se faire une place sur le devant de la scène, avec une programmation éclectique loin des sentiers battus, entre musique du monde, rock et musiques électroniques.
Du rock à l’electro
Organisée par l’Association N.O.S.S.A (acronyme de «No One Should Stay Alone»), qui propose concerts et soirées durant l’année, la manifestation est gérée par une équipe de bénévoles motivés. «Il n’y a pas de patron, et ce n’est pas un business», explique Benoît Erard, coprogrammateur. Il précise qu’il n’y a ni sponsor ni promotion de la marque. De quoi plaire aux festivaliers. «Ils n’ont pas l’impression d’être utilisés pour leur argent», souligne-t-il.
«Casser le Röstigraben»
Parmi les artistes qui se produiront cette année, la moitié sont Suisses. Si le Vaudois Elvis Aloys sera de la partie samedi, accompagné d’un orchestre de flûtes, des groupes suisses alémaniques seront aussi représentés. «On essaie de casser le Röstigraben!» sourit Benoît Erard. Pour les sonorités venues d’ailleurs, le mythique groupe américain Deerhoof montera sur scène vendredi soir, tout comme Mäirü, un groupe de musique traditionnelle du Pays basque.
Si tous les billets ont déjà trouvé preneur, les concerts gratuits organisés l’après-midi sur la zone camping sont ouverts à tous. «Les Leysenouds peuvent venir partager des grillades et ainsi découvrir notre festival. Notre manifestation se veut conviviale et accessible», souligne le responsable.
En savoir +: https://urlz.fr/rnP3
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