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Photo du rédacteurOlivier Robert

"Mon accident de télésiège avec IA"... et les autres articles de la micro-revue de presse de Villars-Vacances du 18.05.24 sont en ligne !

24 heures et TDG, 18.05.2024
Lettre du jour, Cécile Joye, Genève.

Genève, 15 mai


Sur les remontées mécaniques de Villars-Gryon, à l’arrivée du télésiège au Grand-Chamossaire, celui-ci s’arrête pile, ne laissant que quelques secondes aux skieurs pour dégager sur un espace étroit compte tenu de la largeur du télésiège de six ou huit places. Et contrôlé en intelligence artificielle, il repart pour sa descente sans se soucier que les skieurs aient dégagé ou non.


Le 20 février dernier, trois personnes ont donc été éjectées au redémarrage du télésiège et comme je suis tombée sur son trajet de descente, il m’a broyé le genou dans un «crac» effrayant. Vu que mon amie à côté était aussi en difficulté, les skis croisés, le surveillant, interpellé par la situation, a stoppé ce télésiège, hélas trop tard pour moi. C’est en venant aider mon amie à se relever que le surveillant a constaté que j’étais blessée, car il n’avait rien vu auparavant.


En attendant les secours, j’ai bien observé le bal des arrivées du télésiège. La cadence d’arrivée est très soutenue, les chutes des skieurs régulières mais souvent bénignes. Un seul surveillant présent, en plus de l’intelligence artificielle… Puis sauvetage, descente en télésiège puis motoneige avec un secouriste, transfert au cabinet médical de Villars, puis aux urgences de la clinique des Grangettes.

Le rapport de plainte a été déposé au Ministère public de Genève le 26 février, transféré au Ministère public et à la police vaudoise début avril. Actuellement toujours pas de rapport de la police vaudoise. Le 26 mars, j’ai tout de même envoyé une lettre recommandée aux remontées mécaniques de Villars pour leur signaler cet accident. Ils m’ont répondu qu’ils allaient faire une «analyse interne».


En date du 15 mai, toujours pas de résultats de l’analyse interne, perdue probablement. Par contre, la facture du sauvetage n’a pas été oubliée, elle! Au total, deux mois d’hôpital et de clinique de réadaptation, de retour à domicile depuis un mois, mais toujours avec deux cannes. Pas mal pour un télésiège dont la sécurité est assurée par l’intelligence artificielle!


Cécile Joye

Cette lettre du jour dans sa version originale et intégrale est disponible en cliquant sur ce lien: https://cutt.ly/merCsE4W

RTS, 18.05.2024

Le train Martigny-Chamonix produit désormais de l'électricité à la descente

Le Mont-Blanc Express, qui relie Martigny à St-Gervais via Chamonix (F), produit depuis peu sa propre électricité en récupérant l'énergie produite au freinage à la descente. L'énergie collectée est réinjectée sur le réseau électrique public, une première en Suisse.

 

Le transport de passagers n’est maintenant plus la seule fonction du Mont-Blanc Express. Sur la section descendante en direction de Martigny, il profite de la pente pour produire du courant électrique, utilisant un rail supplémentaire pour transporter l’énergie.


"Le train part de Salvan. Il y a un contact qui enclenche la récupération d’énergie et le train, sur tout le tronçon de Salvan à Vernayaz, va pouvoir rendre cette énergie produite au freinage à une nouvelle sous-station réversible", a expliqué dans le 12h45 de la RTS le coresponsable des infrastructures chez Transports de Martigny et Régions (TMR) Thomas Meier.


Une énergie réinjectée au bon moment

Ce procédé existe déjà ailleurs, aux CFF notamment, mais l’énergie collectée y est totalement reconsommée sur le réseau ferroviaire. Ici, et c’est une première suisse, elle pourra aussi profiter au réseau public.


"La difficulté, avec l’énergie, n'est pas seulement d’en avoir mais aussi de la distribuer au bon moment. Ici, on récupère l’énergie du train et on la stocke, avec la capacité de la réinjecter au bon moment à la population", commente pour sa part la directrice des TMR Marielle Desbiolles.


Une aide à l'optimisation du réseau électrique

Une sous-station électrique a été construite en partenariat avec Genedis, le distributeur d’électricité local. Elle permet de stocker 46'000 kilowattheures par mois, soit l'équivalent des besoins de 200 ménages.


"On peut mettre cette capacité à disposition du réglage du réseau", souligne Paul-Alain Clivaz, membre de la direction de Genedis. Il détaille: "On peut l'insérer dans un pool de batteries au niveau suisse. Elles sont ensuite réglées par Swissgrid et permettent de corriger la fréquence du réseau électrique."


L’investissement aura coûté 5,6 millions et devrait être amorti d’ici 8 à 10 ans. Au-delà de son aspect régional, cet exemple d'efficacité énergétique pourrait séduire d’autres compagnies ferroviaires alpines, en Suisse ou à l'étranger.

Cette information dans sa version originale et intégrale est disponible en cliquant sur ce lien: https://urlz.fr/qJ7T

RTS, 16.05.2024
Mission périlleuse pour déneiger le col du Grand-Saint-Bernard

A quelques semaines du début de l'été, les déneigeurs s'activent pour tenter de chasser la neige sur les pentes du col du Grand-Saint-Bernard, où elle atteint encore à certains endroits les huit mètres de haut. A près de 2400 mètres d'altitude, il s'agit d'un véritable travail d'équilibriste.

 

L'enneigement des cols alpins est exceptionnel pour la saison, comme en témoigne Frédéric Moulin, voyer du secteur: "La neige est bien restée en place, nous avons vraiment des conditions que nous n'avions plus vues depuis en tout cas six ans. Le travail va être conséquent par rapport à l’année passée." 


Pour assurer la sécurité des travailleurs, deux guides observent en permanence le terrain: "Il faut toujours réfléchir à ce qu'il peut se passer, mais aussi à la direction du vent et à la température. De la neige de névé comme ici, cela pèse 800 ou 900 kilos par mètre cube. Une machine peut facilement se faire renverser", en atteste le guide de montagne Eric Berclaz.

 

 En raison des avalanches et des précipitations du printemps, les géomètres se calent sur l’avancement des machines. [RTS]

Et pour aider les machines à retrouver le bitume, des géomètres passent en éclaireurs pour baliser le tracé à l’aide d’outils GPS. 


“On pourrait tout faire en un jour", assure le géomètre Christian Hagin. Cela dit, en raison des avalanches et des précipitations qui sont de saison, les géomètres se calent sur l’avancement des machines.


Le déneigement durera encore plusieurs semaines, avec l’espoir de rouvrir le col à la mi-juin. 


Sujet TV: Romain Boisset

Adaptation web: mayju/doe

Cette information dans sa version originale et intégrale est disponible en cliquant sur ce lien: https://urlz.fr/qJ7k

Radio Chablais, 17.05.2024
Monthey: un potager à partager sortira bientôt de terre au centre-ville

800 mètres carrés de jardins vont pousser au centre-ville de Monthey entre l'été et l'automne 2024. Le projet Au Jardin, porté par l’association Ciboulette et Grelinette, cherche désormais des bénévoles aux mains vertes.


L’objectif de l’association Ciboulette & Grelinette, qui a vu le jour il y a un an, est de rapprocher la population vivant au centre-ville de Monthey de la nature. « Nous souhaitons offrir à celles et ceux qui n’ont pas de jardin, la possibilité de mettre les mains dans la terre » annonce d’emblée la présidente de l’association, Carine Girod.


Elle et son mari Lionel sont à l’origine du projet, qu’ils ont logiquement intitulé Au Jardin. « Les projets Au Kiosque et Au quai se trouvent dans le même secteur. Avec Au jardin on complète l’offre » nous glisse tout souriant celui qui s’autoproclame homme à tout faire de l’association.


Les deux passionnés de jardinage ont reçu le feu vert communal en avril 2024 et pourront cultiver un espace situé à côté de la Maison-Blanche. Une des conditions sine-qua-non de ce soutien des pouvoirs publics: la création d'un jardin partagé teinté d’une utilité publique et accessible. « Le potager sera ouvert aux personnes âgées, aux jeunes. Nous aménagerons des bacs et des chemins pour les personnes à mobilité réduite », souligne Carine Girod.


Les premières récoltes ne se feront pas avant l’année prochaine, cela n’empêche pas les deux fondateurs d’imaginer leur production.

Cette information dans sa version originale et intégrale est disponible en cliquant sur ce lien: https://urlz.fr/qJ7p

24 heures, 17.05.2024
Installation à Frenières - Virginia Markus: l’antispéciste, les paysans et la paix retrouvée

C’est un hameau de 80 âmes que l’on atteint par une route sinueuse sans issue, à mi-chemin entre Bex et Gryon. À Frenières, comme dans tant d’autres localités, les commerces et lieux de retrouvailles se sont éteints au fil des ans. Le patelin aurait pu finir fantomatique, coupé du monde. Plantée dans un décor aussi époustouflant qu’austère, Frenières a pourtant su garder son âme d’antan.


Tenancier d’une maison d’hôtes, Laurent Bosson n’est pas étranger à cette harmonie villageoise. Débarqué il y a une vingtaine d’années, il a d’abord ouvert son bed and breakfast, suivi d’une épicerie. Dans cette échoppe où la clientèle se presse pour acheter des produits du terroir ou boire le café, les discussions vont bon train. En 2019, il y a fort à parier qu’elles tournaient autour de l’arrivée d’une nouvelle habitante un brin particulière.

Une habitante particulière

Virginia Markus, qui avait fait les choux gras des médias en raison de ses actions antispécistes, venait de s’installer en bas du village. C’est au sein d’un vaste terrain, où trône une maison rustique aux volets bordeaux, que la trentenaire a choisi de fonder un sanctuaire pour animaux. Une quarantaine d’entre eux s’y épanouit aujourd’hui.

Cette information dans sa version originale et intégrale est disponible en cliquant sur ce lien: https://urlz.fr/qJ7F

Radio Chablais, 16.05.2024
La réouverture du RER Sud-Léman franchit une nouvelle étape

La réouverture du RER Sud-Léman entre Saint-Gingolph et Évian franchit une nouvelle étape aujourd’hui. Deux mois après le crédit d’engagement de 22,8 millions de francs validé par l’Etat du Valais, le contrat Plan-Etat va être signé cet après-midi par le ministre français de la cohésion des territoires Christophe Béchu.


La validation est une étape cruciale dans la réfection de ce tronçon ferroviaire de 17,8 kilomètres. Elle permettra le démarrage de la procédure administrative. Cette démarche aboutira à une consultation publique puis au choix d’une variante définitive de la ligne de transport transfrontalier.

Cette information dans sa version originale et intégrale est disponible en cliquant sur ce lien: https://urlz.fr/qJ

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