RTS, 10.02.2025 >
Les bouchons du Chablais sont bien connus des Romands qui skient dans les Alpes le week-end. Face à l'aggravation du trafic ces derniers mois, la police a bloqué dimanche les accès à plusieurs villages. Cette mesure – une première – sera renouvelée chaque samedi et dimanche de 15h00 à 20h00 jusqu'à la fin de la saison d'hiver.
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Chaque week-end, de nombreux automobilistes espèrent gagner du temps sur le retour du ski en traversant des villages comme Yvorne pour contourner les bouchons sur l'autoroute. Le problème est que ces villages se trouvent à leur tour paralysés par une longue file de véhicules.
Les riverains disent leur raz-le-bol. "C'est n'importe quoi et très dangereux", s'indigne ainsi un Aiglon, interrogé lundi dans le 19h30. Il critique le trajet des automobilistes, notamment dans une zone 30 km/h au bord d'une place de jeux, alors "qu'ils sont de toute façon coincés plus loin sur la route cantonale".
Fin des itinéraires bis
Le week-end dernier, les autorités vaudoises ont décidé d’agir en conséquence en fermant plusieurs tronçons au trafic, notamment à Yvorne, et en intensifiant les contrôles. Cette mesure permet "de répondre aux inquiétudes de la Municipalité, mais surtout de la population, qui voit chaque gros week-end de rentrée de ski plusieurs centaines de véhicules traverser le village", indique le maire d'Yvorne Edouard Chollet.
Ce premier week-end a servi de test,l et la police dresse un bilan positif. Le dispositif sera donc reconduit chaque samedi et dimanche de 15h à 20h jusqu'à la fin de la saison d'hiver. Mais si les communes concernées sont satisfaites, cela ne résout en rien les bouchons sur l’A9.
Jusqu'à 40'000 véhicules par jour
Les embouteillages dans le Chablais demeurent un casse-tête pendant la saison hivernale, avec des pics allant jusqu’à 40'000 véhicules par jour en direction du Léman. Autre chiffre parlant: 85% du trafic de loisirs est effectué en voiture privée.
Une plateforme réunissant les différents acteurs concernés explore des solutions. Elle réunit les autorités cantonales, communales, les milieux touristiques et les entreprises de transports publics. La principale piste est de développer des alternatives avec les transports publics.
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