Alpes vaudoises - Des tonnes d’or blanc aux Diablerets (24 heures, 14.02.2024)
Cet hiver, la neige se cumule au sommet de la station Glacier 3000. Jusqu’à atteindre des chiffres records.
Contrairement aux stations de basse et moyenne altitude, il a beaucoup neigé cet hiver au sommet de Glacier 3000. Depuis le début de la saison, le cumul des précipitations sous forme de neige est 40% supérieur à l’année dernière à la même date et le manteau neigeux a une épaisseur 65% plus importante. La station vaudoise annonce «un enneigement record».
Pour le seul mois de novembre, 4,5 mètres de neige sont tombés sur le domaine skiable. Une bonne nouvelle pour Glacier 3000 qui est également synonyme de charge de travail supplémentaire.
Le déneigement des infrastructures a nécessité un effort humain important cet hiver, tout particulièrement pour dégager l’accès au pont suspendu Peak Walk, dont les marches d’escalier côtoient désormais un mur de neige de 3 m de hauteur. Le service des pistes a également été mis à rude épreuve avec des travaux de sécurisation hors-norme afin de pouvoir ouvrir dernièrement le secteur de la Combe d’Audon, en raison de la présence d’une reptation de 400 m de large au-dessus de la piste.
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Mobilité à la montagne - Aux Diablerets, le rail n’a pas la faveur des skieurs (24 heures, 14.02.2024)
C’est majoritairement par la route que les amateurs de poudreuse gagnent la station. Parkings gratuits et places en abondance dictent notamment ce choix.
«Complet.» Responsable des gardes-parcs des Diablerets, Mark Nicolier installe le panneau à l’entrée de la zone jouxtant le terrain de foot. Malgré l’heure matinale et une météo pas franchement folichonne en ce premier samedi de relâches, les aires de stationnement se remplissent doucement. On est toutefois loin de l’affluence observée le 2 janvier ou encore le week-end des 14-15 janvier, qui avait provoqué des bouchons loin à la ronde.
Plusieurs facteurs ont conduit à ces situations, souligne le syndic d’Ormont-Dessus, Christian Reber. «La météo exceptionnelle, mais aussi le manque de neige à plus basse altitude: il y a eu un report important de la clientèle des stations de la Riviera et fribourgeoises.» L’élu ajoute qu’au milieu de cet hiver avare en poudreuse la station ormonanche est plutôt bien lotie: «Le village est blanc et on peut skier jusqu’au bas des pistes. Cela contribue à attirer du monde.»
Un autre élément ne doit pas être négligé: celui de l’accès. Aux Diablerets, on peut se garer gratuitement et à deux pas de la télécabine du Meilleret, alors qu’à Villars et à La Barboleuse il en coûte 7 francs par jour sur les parkings les plus proches des remontées mécaniques. La station ormonanche peut accueillir plus de 1000 véhicules en hiver grâce aux aires de stationnement aménagées sur différents terrains communaux, ainsi que sur des champs privés, mis à disposition par des agriculteurs.
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