Leysin et Villars: pourquoi de nombreuses écoles internationales y sont-elles installées ?

Sources de l'information: OpenAI + 20 Minutes, Reto Bollmann, 30.11.2025 >

Les Alpes vaudoises accueillent plusieurs écoles internationales, comme la Leysin American School ou les établissements de Villars, en raison d’une combinaison unique de facteurs géographiques, historiques et culturels. Dès le début du XXᵉ siècle, Leysin et Villars étaient déjà des stations de cure renommées, bénéficiant d’un air sec et ensoleillé, idéal pour les sanatoriums. Cette réputation de santé, de sécurité et d’altitude contrôlée a fortement attiré les premières institutions éducatives privées, souvent fondées par des familles anglophones recherchant un environnement stable et salubre.

La géographie a joué un rôle tout aussi déterminant. Situées à proximité de Genève et de Lausanne, bien connectées par le rail, ces stations offraient un accès international facile tout en restant isolées du tumulte urbain. Le cadre alpin, perçu comme stimulant et protecteur, renforçait l’attrait d’un enseignement fondé sur le sport, la nature et la vie communautaire.

Au fil des décennies, la présence de ces écoles a créé un écosystème durable : infrastructures adaptées, main-d’œuvre internationale, services multilingues et image de prestige. Ce capital symbolique a attiré de nouvelles institutions, perpétuant un modèle éducatif devenu presque indissociable des Alpes vaudoises. Ainsi, l’histoire sanitaire, la géographie stratégique et la culture internationale ont conjointement façonné ce pôle scolaire unique.

A la Leysin American School «Cartes de crédit sans limite»: la vie dans un internat de luxe (article de 20 Minutes)

Une sociologue américaine a vécu 15 mois à la Leysin American School et décrit des ados élevés dans un luxe extrême, isolés du monde et coupés des réalités.

La Leysin American School (LAS), qui accueille environ 300 élèves issus de plus de 50 pays, facture 128'000 francs par an pour la scolarité, le logement et la pension complète. Selon son site, l’établissement veut aider ses élèves à «devenir la meilleure version d’eux-mêmes». C’est justement cette bulle ultra-exclusive, inaccessible au grand public, que la sociologue américaine Karen Lillie a décidé d’étudier de près.

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