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Plongée dans le chantier naval de la CGN où la flotte Belle époque est rénovée (rts).

  • Photo du rédacteur: Olivier Robert
    Olivier Robert
  • 2 juin
  • 2 min de lecture
RTS-19h30, 1er juin 2025, reportage TV: Jacqueline Pirszel >

À Lausanne, le chantier naval de la CGN s’active pour restaurer plusieurs bateaux historiques. Un reportage du 19h30 montre l’ampleur des travaux, qui imposent une réduction de l’offre sur le Léman pour les saisons à venir. Le reportage peut être (re)visionné en cliquant sur l'image ci-dessous.
Le week-end de l’Ascension a marqué le début de l’horaire d’été pour la CGN, mais plusieurs de ses célèbres bateaux Belle Époque resteront à quai. Quatre d’entre eux sont actuellement immobilisés dans le chantier naval de Lausanne.

À bord du Montreux, le capitaine Alex Beauval rappelle l’ancienneté du navire: "Voilà un bateau qui a 120 ans maintenant", explique-t-il samedi dans le 19h30. Deux interventions majeures y sont en cours: sur la chaudière et sur les génératrices, qui nécessitent l’intervention de spécialistes allemands.

Les délais de réparation sont encore difficiles à prévoir. "On ne peut pas dire quand est-ce qu’on aura fini. Il y a quand même beaucoup de surprises", explique le capitaine. "Lorsqu’il faut démonter une pale, ce n’est pas quelque chose qui se fait en une heure ou deux."

Des rénovations longues et coûteuses
Sur le Rhône, un autre bateau Belle Époque, c’est la machine à vapeur qui est en chantier. "On voit bien le cylindre haute pression qui est ouvert et qui est en attente de travaux pour le réalésage", précise Alex Beauval. Cette opération consiste à corriger l’usure qui déforme la pièce pour lui redonner une forme bien ronde.

Dans le grand hangar, c’est le Savoie qui subit une rénovation en profondeur. "On voit encore le trou de la semaine dernière, mais ils sont déjà en train de remettre les premières tôles", décrit le capitaine, à propos de ce bateau, qui coûtera à lui tout seul 30 millions de francs à rénover intégralement.

Pour Vincent Pellissier, directeur général de la CGN, cette situation est le résultat d’un usage intensif: "On a fait énormément naviguer nos bateaux, beaucoup plus que les bateaux de la même époque sur d’autres lacs européens. Donc, on les a peut-être trop sollicités, trop usés". Et d’ajouter : "Il faut s’attendre, je dirais pour quelques années, à un effort important".

Le temps de restaurer sa flotte, la CGN maintiendra une offre réduite, probablement durant plusieurs saisons. Un choix assumé, nécessaire pour préserver un patrimoine technique et touristique unique en Europe.

Reportage TV: Jacqueline Pirszel - Adaptation web: ther

Cette information est reprise pour tout ou partie ci-dessus sur notre blog, mais vous pouvez la retrouver dans sa version originale et intégrale sur le site internet de la RTS.
 
 
 

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