Plus de voisin ronfleur, les chambres sont maintenant doubles ou familiales pour répondre aux attentes des touristes dans les cabanes de montagne.

RTS, Céline Brichet, 10.08.2025 >

Les cabanes de montagne évoluent avec les demandes des usagers. Cliquer sur l'image ci-dessous pour visionner le reportage.

Autrefois réservées aux alpinistes, les cabanes font aujourd'hui le bonheur des touristes et des familles. Leur atout: des infrastructures de plus en plus confortables. Reportage à la cabane Mont Fort à Verbier (VS) qui fête cette année ses 100 ans.

 

Le petit refuge des débuts est aujourd’hui devenu un lieu confortable où passer la nuit.

"Avant 2001, tout était en pierre, les gens dormaient dans le grenier ou par terre dans la salle à manger s’ils étaient trop nombreux", décrit Audrey Galas, gardienne de la cabane du Mont Fort.

Le soir, on est autour d’une table avec des gens que l’on ne connaît pas, il y a des échanges et c’est très beau  Ulrich Delang, chef du secteur cabanes au Club Alpin Suisse 

Tendance répandue

Plus de voisin ronfleur, les chambres sont maintenant doubles ou familiales pour répondre aux attentes des touristes. On retrouve la tendance de ces chambres confortables dans de plus en plus de cabanes, même les moins accessibles. Davantage de gens veulent vivre une expérience en montagne et amènent avec eux de nouvelles demandes.

"Les alpinistes se lèvent à 03h00 du matin et partent. Le fait de passer la nuit dans une cabane est donc moins importante que pour les randonneurs ou les familles", analyse Ulrich Delang, chef du secteur cabanes au Club Alpin Suisse.

Propriétaire de plus de 150 cabanes, le Club Alpin intègre ces changements dans tous les projets de rénovation. Mais il pose des limites: pas question de perdre l’esprit qui l’a vu naître. "Le soir, on est autour d’une table avec des gens que l’on ne connaît pas, il y a des échanges et c’est très beau", déclare Ulrich Delang.

Cette information est reprise pour tout ou partie sur notre blog, mais vous pouvez la retrouver dans sa version originale et intégrale sur le site internet de la RTS.